Il y a au moins deux niveaux de réponses à cette question !
1. Je suis psychologue clinicien
Une activité où il y a toujours à apprendre. J’ai différentes sources de connaissances et expériences :
- Les personnes que j’accompagne
Qui serais-je pour penser vous connaître mieux que vous ? Je ne vis pas votre vie. Vous êtes l’expert·e·x de vous-même. De là, découle mon approche très collaborative en séance et comment je travaille. - Des formations
Je suis diplômé psychologue clinicien depuis 2020. Cela me permet de me former en autonomie.- Je me forme aux Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC). Notamment via l’AFTCC.
- Je consulte les témoignages et recommandations de personnes concernées et marginalisées.
- La supervision, l’intervision
Avec d’autres psychologues et travailleureuses du care en santé mentale, je discute de mes pratiques et difficultés éventuelles.
2. Je suis une personne
Lorsque je travaille, je ne range pas mes identités et mes sensibilités au placard. Mieux : je travaille avec.
Nous n’allons pas faire semblant. Dire que je suis psychologue, ça ne dit pas grand chose, non ? Hormis que j’ai de nombreux privilèges.
J’essaie d’être conscient de ces privilèges, pour identifier comment ils peuvent jouer dans la qualité de mon travail avec vous.
Je suis blanc, j’ai grandi dans une famille combinant classe moyenne et populaire et j’ai toujours eu suffisamment d’aide pour manger à ma faim chaque fin de mois. Une partie de ma famille étendue est aisée. J’ai fait des études universitaires et j’ai les opportunités de financer des formations. Je suis autonome, en capacité de gérer mes démarches administratives (j’ai même pu changer de prénom !). Un paquet de privilèges.
D’un autre côté, je suis moi-même concerné par des identités et des vécus minorisés. Ce qui pour moi est une richesse dans mon travail (et ailleurs, mais ça n’est pas la question !)
Je suis neurodivergent
Pendant longtemps, l’école et la famille n’ont pas très bien compris la manière dont je fonctionne, et donc mes besoins. J’ai connu (longuement) l’échec scolaire. Ma passion de la compréhension du fonctionnement humain m’a porté contre vents et marrées à obtenir un diplôme à l’université.
Aujourd’hui, à travers des tâtonnements, des suivis, des lectures de témoignages, des échanges entre concerné·e·x·s, j’ai trouvé les adaptations personnelles et professionnelles qui me permettent une vie satisfaisante.
Je me retrouve dans plusieurs lettres du sigle LGBTQIA+
Disons que mon rapport au genre et à la sexualité n’a jamais été très hétéronormé. J’ai ainsi grandi en mettant de côté ma sexualité et mon rapport au genre : à la campagne, j’étais bien isolé, sans gens à qui m’identifier pour me construire.
Aujourd’hui, mon rapport au genre et ma neurodiversité sont reconnus par ma famille directe et mes ami·e·x·s.
Et ça change quoi ?
Pour une part des psychologues, læ psychologue est neutre, une page blanche : moi pas.
Les psychologues sont des personnes, nous avons nos biais, nos spécificités, nos qualités et nos défauts. Cette diversité est une richesse !
C’est par choix que je donne ces informations en avance : choisir saon psychologue n’est jamais facile (d’expérience…). Je veux créer une opportunité de rencontre pour celleux qui recherchent chez leur psychologue ces caractéristiques, des positionnements ou valeurs similaires. Si ces informations vous aident à savoir si je peux être la bonne personne pour vous aider, c’est superbe ! Et si non, c’est tout à fait ok.
Et je suis également bien d’autres choses
Vous en apprendrez probablement plus si nous nous rencontrons, notamment car il m’arrive d’illustrer des modèles ou des situations à partir d’exemples personnels.
Si vous le souhaitez, vous pouvez lire comment je travaille pour voir comment j’applique certains principes abordés ici.